samedi 11 février 2012

Bien-etre animal

Il fait froid, très froid depuis une semaine.

Dans mon 45 m2, je me les caille. Pourtant, j'ai le chauffage électrique, une chaudière pour me faire couler des bains fumants, une gazinière pour faire bouillir l'eau de mon thé, des gros pulls plein l'armoire, une couette bien épaisse.

Je me promène dans Nantes, emmitouflée dans mon manteau, avec mon kit bonnet-écharpe-gants. C'est difficile à décrire, le froid. Pour une petite balade d'après-midi sous le soleil, ça a son charme. Le charme des sports d'hiver, quand on fend la bise sur ses skis, en pensant au vin chaud du goûter, ou à la fondue du dîner. En fait, on aime le froid quand on sait qu'il ne va pas durer. Allez hop, un bon bol d'air avant de retrouver la tiédeur de son chez-soi. De l'hygiène de vie, en somme.

Je ne sais pas ce qu'elle ressent, la fille avec son chien, près de la place Royale. Elle sourit aux passants, enfin je crois. Je ne me souviens plus vraiment de ses traits, un visage parmi tant d'autres. C'est bizarre, mais son chien, lui, je m'en souviens bien. Un labrador. Jaune. Il dormait dans le duvet. Je m'en souviens parce que, cette image, elle m'a émue. Je me suis sentie remplie de tendresse pour cet animal, endormi dans le froid de la rue. Je me suis aussi dit que la fille, elle devait bien s'en occuper de son chien. Parce qu'il était au chaud dans le duvet. J'ai pas tellement pensé à qui s'occupait de la fille.

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