samedi 11 février 2012

On peut pas etre tranquille !

L'autre soir, j'étais en train de dépérir au pied de mon radiateur. J'avais décidé que j'étais très malheureuse, là, avec Hallelujah de Jeff Buckley en boucle, question de bien alimenter mon désespoir. Des grosses larmes coulaient et avec ma sinusite du moment, autant dire que ça devait pas être beau à voir. M'en fous, j'étais dans le noir.

Sur ce, un texto. Je réponds pas. Au moins, je vais être digne dans ma souffrance. J'ai horreur des geignards. Non, moi je geins toute seule. Bon, je regarde quand-même. C'est Alex qui prend de mes nouvelles. Pffff ... m'énerve celui-là, avec son éternelle bonne humeur.

Deuxième texto. Il est lourd, Alex ! Bon, je regarde quand-même. C'est Franck. Il est avec Guillaume et ils me souhaitent la bonne année. Allusion à notre 31 parisien. Bien sympa, ce petit réveillon... Allez, je réponds, je prends sur moi. Bisous les gars. N'empêche que je suis triste.

Je me traîne jusqu'à mon lit. Fait un froid de canard dans la chambre. Sous la couette, c'est mieux. Je peux régresser gentiment. Un appel. Putain, c'est pas possible ça, on peut pas être tranquille chez soi pour bercer son chagrin ! C'est Nolwenn. Allez, je réponds. Elle voudrait bien que je l'accompagne à un concert demain soir. Demain soir ? Non, j'ai rien de prévu. Ok, je viens. Oui oui, ça me fait plaisir. En plus, c'est vrai.

Bon, je vais peut-être répondre à Alex, quand-même. On s'échange des nouvelles. Il m'invite à dîner chez lui un soir, en tout bien tout honneur, on est amis. N'empêche, c'est la première fois et ça me touche.

ça y est, je sens que ma déprime de Bridget Jones à deux balles se transforme en une crise de sentimentalisme dégoulinant. Tant pis. Finalement, je préfère avoir un coeur d'artichaut qu'un coeur en hiver (admirez mon sens de la formule, on dirait du Katherine Pancol).

Allez, je laisse libre cours à cette vague d'amour pour mes potes qui me submerge. C'est bon de vous avoir, yep !

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